Par Arnaud Tellier, psychologue clinicien
Défendre le FIR consiste à en établir la valeur de fonction : une fonction professionnelle inhérente à l’exercice même de notre profession. Pour qualifier l’enjeu de la fonction FIR, un collègue parle de respiration, une autre de prise de distance et d’élaboration, une autre encore insiste sur sa dimension de réflexion, qui constitue l’objet même de notre travail dans son rapport à la subjectivité et aux processus de subjectivation.
Le « cahier n°42 de la vie fédérale spécial psychologues » donne un aperçu de la position de la CGT concernant les questions qui préoccupent la profession : en particulier la nouvelle circulaire sur le FIR et le récent décret sur l’usage du Titre de psychothérapeute.
Le refus de certaines directions d’accorder la fonction FIR aux psychologues contractuels a trouvé une nouvelle vigueur depuis la publication de la circulaire du 04 mai 2010.
Par Geneviève Madre et Nathalie Zottner
La circulaire de 2010 est à lire attentivement en parallèle avec celle de 92. C’est dans les omissions et les glissements sémantiques que les contradictions et paradoxes apparaissent, induisant une réelle attaque du sens de la fonction FIR. Une lecture rapide peut paraitre « rassurante ».
Par Marc TURPYN
Certaines directions d’hôpitaux publics considèrent aujourd’hui que les psychologues recrutés sous un régime contractuel peuvent et doivent se passer de la séquence de travail dite de FIR (Formation, Information, Recherche) à laquelle tous les psychologues étaient en général jusque là tenus, quel que soit leur statut, titulaires ou contractuels.
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